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Divers montages electroniques fait par Trracer le 21 Février 2001 |
Montages electronique
Le but de cette page est de présenter quelques montages
électronique simples, mais qui peuvent néanmoins rendre service
à plus d'un titre. Au menu : régulation de tension, arrêt
ou démarrage d'un circuit secondaire avec retard ou simplement un vrai
montage de Jacky, des leds clignotantes !
Tous les montages proposés sont simples et d'une réalisation
abordable à tout à chacun. Nul besoin de matériels compliqués,
juste un fer à souder, une bout de plaque d'expérimentation,
un multimètre et c'est tout...
-.- Régulation de tension -.-
1/ Un régulateur de tension simple
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Voici un montage très simple de régulation
de tension, il n'utilise que deux transistors! Le potentiomètre
de 1K fournie une tension sur la base du transistor NPN de moyenne puissance
(2N3053), le collecteur de ce dernier fournissant le courant à
un PNP de puissance (MJE2955). La diode "de roue libre" (1N645
ou équivalent - pas une 1N4148 ! ) n'est pas nécessaire,
mais permet de protéger les transistors dans le cas où la
charge est un ou des ventilateurs. Le MJE2955 est un transistor de puissance,
il peut fournir jusqu'à environ 25W, attention toutefois, une *gros*
radiateur sera obligatoire dans le cas d'une charge importante. La perte
de tension due au montage est réduite, seulement 0.7 volts. Le
gain induit par les deux transistors est très élevé
(plus de 1000), la perte de courant sera donc assez faible (négligeable
: +/- 2mA). |
Avantages : |
- Simple !
- Pas cher (environ 4€)
- Ne génère pas de parasites
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Inconvénients : |
- Beaucoup moins efficace qu'un montage à base de NE555
- Pas de compensation des variations du voltage
- Pas de protection thermique ou électrique (si il y a un
problème l'un des deux transistors y passera !)
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2/ Un régulateur de tension un peu plus évolué
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Voici le schéma d'un circuit à base de LM317T.
Ce dernier est un régulateur de tension pouvant délivrer
jusqu'à 1.5A et acceptant une tension d'alimentation comprise entre
1.25v et 37v. La tension de sortie est réglée par le couple
de résistances R1 et R2. R1 est fixé à 100 ohms et
R2 peut être remplacé par un potentiomètre pour en
faire une alimentation ajustable. La tension de sortie peut être
calculé par la formule suivante : Vout=1.25*(1+(R2/R1)). Une charge
minimum de 10mA est nécessaire au bon fonctionnement du régulateur.
Il faudra là aussi prévoir un radiateur dans le cas d'une
charge importante. |
La diode 1N4002 est une diode de roue libre protégeant le régulateur
en cas d'inversion de polarité (dans le cas où la charge
est un ou des ventilateurs, lorsqu'on les arrêtent ces derniers
peuvent réinjecter une tension inverse dans le circuit). Le 0.1µF
tantal (ou 25µF électrolytique) en sortie améliore
la réponse du régulateur lors de variation de la tension.
Un petit tantal de 0.1µF en entrée est recommandé
si le régulateur est à une distance appréciable
de l'alimentation, le 22000µF n'est pas réellement utile
dans le cas d'une utilisation avec une alimentation informatique.
La perte de tension due à l'utilisation du régulateur
est plus importante que dans le montage précèdent, environ
1.5v.
L'emploi d'un régulateur permet toute sorte de montage. Par
exemple, on peut remplacer la résistance R1 par une thermistance
de 470 ohm et R2 par une de 2.2 KOhm pour obtenir une alimentation thermo-régulée.
Il est aussi possible de faire un réglage fin de la tension par
l'emploi d'un switch (tel que ceux que l'on trouve sur les cartes mères)
et de plusieurs résistances. De cette manière il est possible
d'obtenir toute une gamme de valeurs préfixées...
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Avantages : |
- Simple !
- Pas cher (environ 6€)
- Permet des montages divers et variés
- Protection contre les surcharges et compensation des variations
de la tension d'entrée
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Inconvénients : |
- La perte due au montage est relativement importante (en considérant
que la tension d'alimentation est de 12v, la tension de sortie sera
au maximum de 10.5v)
- Génère des interférences (mouais, pas énormément
tout de même ;-)
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Ces montages font parties du datasheets constructeurs, une version
peut être consulté ici : http://webook.fset.de/20091999PHCHO/DATASHEETS/317.htm
Vou pouvez consulter les datasheets du LM317 ici : http://www.national.com/pf/LM/LM317.html
-.- Arrêt et démarrage à
retard -.-
1/ Démarrage à retard
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Ce montage permet de retarder la mise sous tension d'une
circuit secondaire piloté par un relais. La base de temps est défini
par le couple résistance / condensateur. Avec R=47Kohm et C=100µF,
le retard est d'environ de 7 secondes. Des valeurs du condensateur plus
petites réduiront ce retard, des valeurs de C plus élevées
augmenteront le retard. Il convient de ne pas dépasser 47Kohm pour
la résistance. |
La résistance de 10K n'intervient pas dans le calcul du temps
du retard. Elle permet au condensateur de se décharger quand
l'alimentation est coupée. Elle n'est pas nécessaire si
l'alimentation est déjà pourvu de ce type de protection.
Dans le cas d'une alimentation de PC, je ne sais pas si la protection
est là, je ne me suis pas vraiment posé la question. Une
résistance coûte 30 cts... c'est pas ça qui va ruiner
un Jacky (même un Jacky étudiant ;-)
La diode (1N400x) est (comme d'habitude) une diode de roue libre qui
protège les transistors. Le fait que le collecteur ne soit pas
relié sur le premier 2N3904 fait qu'il se comporte en diode zener
de 8v (la plupart des transistors bipolaires conviennent, mais le voltage
fourni peut varier entre 6v et 9v). Il fournit ainsi une tension sur
la base du deuxième 2N3904 monté en Darlington avec un
2N3053.
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2/ Arrêt à retard
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Et après le démarrage, voici l'arrêt ! Ce montage
est plus simple que le précèdent et peut rendre lui aussi
de grands services (utilisateurs de water-cooling, cela risque de vous
intéresser :-)
Les valeurs de R et C fixe le temps du retard. Mais il faut aussi tenir
compte du gain apporter par le transistor, et de la résistance
de la bobine du relais. Par exemple : si la bobine du relais a une résistance
de 120 ohm (qui entraine donc une perte de 100mA pour 12v) et que le
gain du transistor est de 30, le courant de base est de 100/30=3mA.
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Le voltage appliqué à la résistance sera diminué
d'à peu près 1.4v (donc 10.6v au final). Ce qui va donner
une valeur de résistance de 10.6/0.003=3533 (R=U/I quoi...) donc
environ 3.6K. Pour un temps de 15 secondes, la valeur du condensateur
sera : 15/3R=1380µF. Une valeur standard de 1000µF peut
être utilisée, il conviendra donc d'augmenter la valeur
de la résistance afin d'obtenir les 15 secondes escomptées.
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Avantages : |
- Pas très cher (environ 10€)
- Ce montage peut être très pratique pour les utilisateurs
de water-cooling. Cela permettrait de faire tourner la pompe quelques
secondes après l'arrêt complet de la machine afin d'absorber
la chaleur résiduelle...
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Inconvénients : |
- Ok, je l'avoue, le calcul pour le temps du retard est pas spécialement
pratique (pour ma part, j'utilise généralement un tableau
avec des valeurs pré-calculées :-p )
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-.- Le montage spécial Jacky ! -.-
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Voici un vrai montage de Jacky ! Bon l'utilité est réduite,
mais j'ai pas résisté à la tentation :-p
Il s'agit d'un oscillateur astable qui permet de faire clignoter alternativement
deux leds. Les valeurs de R et C definissent la base de temps (la frequence
de l'oscillateur). Les résistances de 470 ohm limitent le courant
à 20mA (pour une alimentation de 12v). Pour obtenir un cycle
d' une seconde, on peut fixer les valeurs de C=22µF et de R=47K.
Réduire ces valeurs augmentera la frequence. Si vous n'avez pas
de transistors NPN sous la main, vous pouvez utiliser des PNP, inverser
les leds ainsi que l'alimentation et le tour est joué !
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Trracer // TrracerBTB@netscape.net
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